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L’eau fluorée présenterait un danger pour les femmes enceintes et les nourrissons. Le fluor, présent dans l’eau du robinet dans certains pays, pourrait affecter le quotient intellectuel des nourrissons, affirme une étude publiée en 2019. Depuis les années 1950, du fluorure est ajouté à l’eau du robinet dans de nombreux pays industrialisés pour prévenir les caries dentaires. 

Qu’est-ce que le fluor ? 

Découvert par Henri Mossan en 1886, le fluor (F) est un gaz corrosif, très réactif. Il est largement répandu dans l’environnement, présent dans l’air, les sols, les roches, les aliments et l’eau.

Les fluorures peuvent avoir une origine naturelle,  industrielle (industrie de l’aluminium, nucléaire, chimie… pouvant être à l’origine de retombées aériennes), médicamenteuse et agricole (car introduits dans le sol, via les engrais, les pesticides et l’épandage de boues d’épuration).

 

Malgré son omniprésence, la fluoration de l’eau pour la prévention des caries dentaires a commencé en 1945. Selon les études, de l’eau fluorée est distribuée à environ 66% de la population américaine, 38% des résidents canadiens et 3% des résidents européens. Cette mesure de santé publique reste très controversée depuis 1950.  Aujourd’hui, seul un très faible pourcentage de la population mondiale (dont les Etats-Unis) consomme toujours de l’eau artificiellement fluorée. 

 

Le dosage du fluor

 

De nombreuses études suggèrent que l’ingestion de fluorure à dose supra physiologique peut causer des problèmes indésirables majeurs pour la santé humaine, tout en n’ayant qu’un effet modeste sur la prévention des caries dentaires car l’action du fluor est topique (agit localement sur les dents) et non systémique (il n’est donc pas utile de l’ingérer). L’apport systémique de Fluor doit être obligatoirement précédé d’un bilan fluoré pré-prescription et seulement sous la responsabilité d’un professionnel de santé.

 

L’OMS a rappelé qu’il fallait être vigilant sur la quantité totale de fluorures ingérée en basant les calculs uniquement sur les fluorures apportés par l’eau et le sel, en ne tenant pas compte des autres sources.

Le Comité scientifique des risques sanitaires et environnementaux de l’UE (Union européenne) souligne que les jeunes enfants sont susceptibles de dépasser les limites supérieures tolérables pour la consommation de fluorure dans les zones où la fluoration de l’eau est supérieure à 0,8 ppm (partie par million) et en utilisant du dentifrice au fluorure en partie ingéré.

 

Les risques du fluor en excès

 

Depuis les années 1980, de nombreuses études ont identifié que les enfants dépassant les limites convenues, avaient de la fluorose dentaire. Le risque augmentant dans les régions où l’eau potable avait une teneur en fluorures de plus de 1 ppm et là où les enfants consomment peu de calcium.

 

Dans une méta-analyse de 27 études principalement basées en Chine sur le fluorure et la neurotoxicité, des chercheurs de la Harvard School of Public Health et de la China Medical University de Shenyang ont fortement suspecté que le fluorure peut nuire au développement cognitif des enfants. 

Des concentrations très élevées du minéral se sont révélées toxiques pour le cerveau, mais les autorités sanitaires continuent à affirmer que les concentrations dans l’eau du robinet sont sans danger. Mais on ne sait jamais quelle quantité d’eau est consommée quotidiennement, quelles sont les autres sources de fluor (sel, thé, ustensiles de cuisine en téflon, etc.) 

 

Fluor chez les femmes enceintes et jeunes enfants

Christine Till, de l’Université York du Canada, auteure principale de l’étude publiée dans JAMA Pediatrics a déclaré à l’AFP « Nous nous sommes rendu compte qu’il y avait de gros doutes sur la dangerosité du fluorure, en particulier pour les femmes enceintes et les jeunes enfants ».

L’étude a porté sur environ 601 paires mère-enfant dans six villes canadiennes, dont 41% vivent dans des collectivités alimentées en eau municipale fluorée. Ils ont constaté qu’une augmentation de la concentration de fluor dans l’urine de la femme enceinte de 1 milligramme par litre était associée à une baisse de 4,5 points de QI chez les garçons de trois ou quatre ans, mais pas chez les filles.

En considérant la prise quotidienne de fluor par la mère, au lieu de la mesure du fluor dans son urine, les chercheurs ont constaté qu’une augmentation de 1 milligramme de cet apport était associée à une baisse de 3,7 points de QI pour les garçons et pour les filles. 

Étude remise en cause

Mais de nombreux experts dans des domaines allant de la statistique à la toxicologie en passant par les neurosciences ont exprimé de sérieuses critiques vis-à-vis de l’étude. « Je pense que les conclusions sont plutôt faibles et limites », a jugé Stuart Ritchie psychologue au King’s College de Londres. « Ces résultats pourraient être intéressants dans le cadre d’un ensemble plus large d’études sur cette question, mais à eux seuls, ils ne devraient pas faire beaucoup avancer le débat sur la dangerosité du fluor ». Anticipant la controverse, JAMA Pediatrics a pris la décision inhabituelle de publier une note précisant que le choix de publier l’article n’avait pas été « facile ».

 

 

 

 

 

 

 

 

2 Commentaires

  1. Sanna Christian

    Très intéressant.

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  2. Valerie GOURDY

    Oui effecetivement il y a un remede homeopatique pour cela.

    Réponse

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