Congrès en ligne : la gestion du stress et des émotions

La croissance harmonieuse des mâchoires, qui permet que chaque dent se positionne naturellement, à sa bonne place sur les arcades dentaires, dépend de l’harmonie fonctionnelle de la bouche. 

Fonctions neuro végétatives 

La déglutition, la respiration, la phonation et la mastication sont les 4 fonctions neuro végétatives qui vont permettre aux dents de trouver naturellement leur place, sans besoin d’extraction de dents saines et sans besoin d’orthodontie. La mise en place des ces 4 fonctions se fait pendant les 1ères années de la vie. Ces fonctions sont interdépendantes, car si l’une ne se met pas en place correctement, elle empêche l’harmonie toutes les autres.

La déglutition 

La déglutition sert à se nourrir. Quand le bébé né, qu’il soit nourri au sein ou au biberon, il doit téter. La déglutition est donc précédée par la succion.  Les lèvres se crispent pour attraper la tétine ou le téton. La langue se positionne en arrière des lèvres pour pouvoir venir aspirer le lait. Ensuite, par un mouvement de contraction, la langue, en prenant appui sur la partie antérieure du palais, va permettre la déglutition du lait.

Au fur et à mesure que les dents apparaissent, la langue se rétracte et va se positionner un petit peu plus en arrière, au niveau du creux du palais, lorsque les aliments vont être avalés. La position de la langue au niveau du palais va également stimuler la croissance du palais, suite à la multitude de micro pressions, dues aux nombreuses déglutitions au cours des 24H.

Si pour des raisons fonctionnelles ou émotionnelles, la langue ne se positionne pas en arrière des dents lors de la déglutition, il persiste ce que l’on appelle une déglutition primaire chez l’adulte. Cela perturbe le développement des mâchoires et la position des dents qui n’auront pas assez de place pour sortir.

La respiration nasale 

La mauvaise alimentation des enfants ou la baisse de leurs défenses immunitaires a augmenté le nombre de rhino pharyngites à répétition. Beaucoup d’enfants ont donc souvent le nez bouché et sont obligés de respirer par la bouche. Les sinus maxillaires, en infection chronique, ne se développent pas et le palais reste étroit. La respiration nasale, en stimulant la croissance des maxillaires, permet également l’oxygénation du cerveau et la libération d’endorphine qui sont des hormones nécessaires à notre bien-être. Les enfants respirant par la bouche auraient donc tendance à être plus anxieux et stressés.

La phonation

Lorsque l’enfant respire bien par le nez et dégluti correctement, sa langue se place correctement au palais et cela lui permet de bien prononcer tous les mots, son élocution est correcte. Cela évite zozotement, chuintement, décelables chez certains enfants et persistant chez l’adulte.

La mastication 

La bonne position de la langue participe activement à une mastication efficace en permettant le passage du bol alimentaire du côté droit au côté gauche. Si les mâchoires sont assez développées, toutes les dents vont pouvoir parfaitement s’emboiter entre le haut et le bas, permettant une mastication efficace pour bien ramollir les aliments avant la déglutition. Une bonne mastication permet une bonne santé dentaire, une bonne digestion.

Conséquences graves chez l’adulte

Malheureusement on constate que 70 % des adultes sont restés en déglutition infantile avec une respiration buccale. C’est comme si la personne vivait en asphyxie permanente car le cerveau est mal oxygéné. Cela entraine un stress permanent considérable,  provoque des nuits non réparatrices et les personnes se réveillent très fatiguées le matin. Une dysharmonie des fonctions neuro-végétatives est une des grandes causes des apnées du sommeil chez l’adulte.

Comme nous dit Docteur Marie Solange Raymond : « C’est à ce prix que chacun pourra retrouver la santé buccale et globale optimale, car la physiologie de la bouche nous donne des clés de la physiologie du corps, tant au niveau physique énergétique que psycho émotionnel ».

Il est donc capital, si cela ne s’est pas fait naturellement, de rééduquer chez l’enfant comme chez l’adulte, ces 4 fonctions neuro-végétatives essentielles, dans l’équilibre buccal, postural, neurologique et neurophysiologique de la personne.

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