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On dit que les soins dentaires sont chers, mais en réalité, c’est parce que les organismes sociaux, sécurité sociale en tête et mutuelles à la suite, remboursent très mal les soins dentaires, que ceux-ci deviennent chers et inaccessibles pour une grande partie de la population.
 
Ce désengagement de l’état vient surement de la croyance que les dents « ce n’est pas important ». Nos grands-parents pouvaient vivre centenaires édentés.
 
Un désintérêt global pour la santé dentaire en médecine conventionnelle
 
« Les dents ce n’est pas vital : Un bon dentier fera l’affaire ! » D’ailleurs, les bridges et les couronnes sur implants ne sont remboursés (en petite partie) par la sécurité sociale que depuis janvier 2015 !!! Cela vous donne la mesure de l’importance que l’état donne à nos dents.

Sans parler des médecins, qui sont si rares à faire ouvrir la bouche de leurs patients pour faire une évaluation globale de l’état de leur santé dentaire. Des dents absentes et délabrées se voient à l’œil nu et donnent une première estimation des besoins de soins dentaires. La majorité des médecins, voir des radiologues, n’ont pas été formés à lire une radio panoramique et n’ont absolument pas conscience de l’impact des différentes pathologies dentaires sur les signes cliniques dont se plaignent leurs patients.
Heureusement et il faut le dire, grâce aux médecines naturelles et complémentaires, on ne peut plus ignorer l’impact des dents sur la santé.

Les tarifs des soins actuels ne permettent pas aux praticiens de mettre en place de réelles actions de prévention, avec des honoraires dignes de la formation et des compétences du dentiste. Comme la prévention n’est pas remboursée, on attend d’avoir mal et là c’est trop tard pour sauver ses dents !

 
Le vrai prix des soins dentaires
 
En effet, voici les chiffres réels que l’on vous cache quand les médias crient scandale au sujet des tarifs de prothèses.
Le coût horaire d’un cabinet dentaire est en moyenne 350€ de l’heure, sans les honoraires du dentiste. Ce tarif comprend toutes charges du cabinet (loyer, leasing pour le matériel et les travaux d’installation, fournitures, prothésistes, salaire des assistantes, secrétaires, formations, cotisations et taxes nombreuses et variées…)
Voici les tarifs des soins imposés par la sécurité sociale et le temps nécessaire pour les réaliser « correctement ».
SMLXL

Les tarifs sécu pour les soins sont dits « opposables » ce qui veut dire qu’il est interdit de faire des dépassements sur ces tarifs quelle que soit la méthode et la qualité des produits utilisés. Cela signifie que si un dentiste soigne des patients qui n’ont besoin que de soins car leurs caries sont petites, non seulement il travaillerait gratuitement, mais en plus, il ne pourrait payer ni son assistante, ni son loyer, ni ses fournitures, ni son matériel. Cela s’appelle faire faillite. Cela s’appelle vendre une prestation en dessous de son prix d’achat. Cela est interdit dans les lois du commerce mais l’état s’en affranchit pour les dentistes…
 
Surement conscient (mais sans le dire), de l’incohérence de la situation, l’état a autorisé les dentistes à appliquer des tarifs libres sur la prothèse afin de rattraper le manque à gagner des soins. L’idée derrière cette stratégie, c’est que les patients qui prennent bien soin de leurs dents, qui vont faire un contrôle annuel chez leur dentiste depuis l’enfance, qui mangent correctement, ne devraient jamais avoir plus qu’une carie qui pourrait être soignée par une obturation au tarif opposable donc remboursable intégralement par la sécu et les mutuelles complémentaires les moins chères.
 
Si une personne a besoin d’une couronne, c’est qu’au départ, il y a eu négligence de la part du patient ou de ses parents et donc la sécurité sociale, c’est-à-dire la société, ne devrait pas à prendre en charge les patients négligents.
Les incohérences de notre système solidaire de santé
 
Alors me direz-vous, pourquoi rembourser les soins médicaux aux fumeurs ou aux obèses ? Qui oserait faire cela ? Personne car la vie de ces patients est en jeu.
C’est parce qu’on a encore la croyance qu’on peut vivre sans dent, que l’état n’en fait pas une priorité. Les dents sont pour certains considérées comme un signe extérieur de richesse. Notre Président devait savoir de quoi il parlait en nommant les personnes dans le besoin les « sans dents » ?
 
L’approche globale des médecines naturelles a commencé à tirer la sonnette d’alarme sur l’impact des dents sur la santé.
On meurt encore aujourd’hui d’une infection dentaire, mais on le présente comme une anecdote rarissime et la majorité ont été sauvés par les antibiotiques dans l’urgence ! Mais on passe sous silence toutes les pathologies chroniques dont l’origine est buccodentaire et qui, sans créer de « vrais malades » diminuent drastiquement le nombre de personnes en « bonne santé ». Migraine, cervicalgie, lumbago, tendinite, arthrose, gastrite, vitesse de sédimentation augmentée,  fatigue chronique, acouphène, dépression etc…
A part prescrire des antalgiques, des anti-inflammatoires et des antidépresseurs, parfois quelques vitamines, la médecine classique est impuissante. Les frais d’examens, radios, scanners, IRM, médicaments, pendant de longs mois voire des années, sans parler des hospitalisations et opérations en désespoir de cause, coûtent à la société et à l’homme malade bien plus que des soins dentaires corrects, payés à leur juste valeur !
 
Pour un « éveil » de la société au sujet de nos dents
 
Est-ce que la Médecine dans sa globalité et la profession dentaire en particulier, vont enfin prendre conscience du rôle majeur de la santé dentaire dans la santé générale. Une chose est sure : Avec des dents malades, on consomme plus de médicaments et on est en moins bonne forme qu’avec des dents saines !

En attendant que tout cela arrive à la conscience et déclenche une volonté d’action de nos dirigeants, il est plus facile de faire porter le chapeau aux dentistes en les culpabilisant sur leurs tarifs de prothèses trop élevés. Seuls et déjà bien occupés par la gestion de leur cabinet, ils ont tendance à ne pas faire trop de vagues et à augmenter leurs heures de travail pour compenser l’augmentation de leurs charges, souvent au détriment de la qualité de leur travail. Tout être humain à ses limites. Malgré cela, la majorité des dentistes s’engagent pour la santé dentaire de leurs patients. Information, confiance, transparence et dialogue feront que votre expérience chez le dentiste sera un réel partenariat gagnant/gagnant !

En conclusion, voici un conseil d’ami.

 
Si vous voulez rester en bonne santé, ne comptez que sur vous-même !

La CPAM, Caisse Primaire d’Assurance Maladie, a tout son rôle et est très performante pour vous protéger en cas d’accident et de maladie grave. Pour le reste, tout ce qui fait que l’on se sent bien et qu’on se dit « en bonne santé », tout ce qui fait que vous n’aurez jamais une maladie grave, ne comptez pas que sur les soins « remboursés » qui vont rarement à la cause de votre problème mais se contentent d’effacer un symptôme.
En ce qui concerne la santé, la CPAS, Caisse Personnelle d’Assurance Santé, c’est votre portemonnaie !
Prenez-vous en charge, considérez la prévention comme un investissement qui fera grandir votre santé et diminuer vos frais dentaires futurs.
Ainsi vous vous remercierez au fur et à mesure des ans qui passent.

 

 

2 Commentaires

  1. Pfrimmer

    Bonjour J’aimerais savoir
    Pour les prothèses dentaires
    Est ce rembourser ???

    Réponse
    • Catherine ROSSI

      Bonjour
      C’est une question à poser à votre dentiste en fonction de votre devis
      Il y a des prothèses remboursées et d’autres pas
      Bien cordialement

      Réponse

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