Les contacts réguliers avec la nature, le goût pour l’art ainsi que les pratiques spirituelles protégeraient-ils contre les troubles inflammatoires, prémunissant ainsi l’organisme de pathologies telles que la dépression, les maladies cardio-vasculaires ou encore l’arthrose ? C’est en tout cas ce que suggère une étude américaine, publiée dans la revue Emotion.
Selon ces travaux menés par des chercheurs de l’Université de Californie (Berkeley, Etats-Unis), le fait d’éprouver régulièrement des émotions dites « positives » (joie, compassion, amour, fierté, émerveillement….) générées par des comportements tels que le contact régulier avec la nature, le goût pour les arts (écouter de la musique, contempler des tableaux…) ou encore la pratique spirituelle serait associé à des niveaux particulièrement bas de cytokines pro-inflammatoires.
Or, si ces protéines jouent un rôle central dans la lutte contre les infections, présenter un taux élevé de ces protéines de façon permanente (donc en l’absence d’une infection, par exemple) est depuis longtemps associé à de nombreux troubles de santé comme la dépression, les maladies cardio-vasculaires ou encore l’arthrose.
Fait étonnant, l’étude révèle aussi que l’émotion de crainte est, elle aussi, associé à un taux abaissé de cytokines pro-inflammatoires. Pour quelle raison ? Selon Jennifer Stellar (Université de Californie à Berlekey, Etat-Unis), premier auteur de l’étude « La crainte est associée à la curiosité et le désir d’explorer, suggérant des réponses comportementales opposées à celles observées au cours de troubles inflammatoires, qui voient les individus qui en souffrent s’isoler des autres et rester enfermés dans leur environnement », indique-t-elle dans un communiqué publié par l’Université de Californie.
Ces travaux ont été publiés dans la revue Emotion, sous le titre « Positive Affect and Markers on Inflammation : Discrete Positive Emotions Predict Lower Levels of Inflammatory Cytokines » (Source : scienceetavenir.fr)
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