Congrès en ligne : la gestion du stress et des émotions

Savez-vous qu’il existe une relation directe entre l’état bucco dentaire et les maladies neurovégétatives ? La maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer, sont deux maladies qui, même si leurs symptômes sont différents, ont fait l’objet d’études scientifiques et cliniques qui ont mis en causes certaines pathologies dentaires et gingivales dans le déclenchement de leur apparition ou de leur aggravation. 

Maladie de Parkinson

La maladie de Parkinson est une maladie chronique, d’évolution lente et progressive, dont le début est insidieux et l’évolution intermittente. Les symptômes ne touchent d’abord qu’un côté (droit ou gauche). Ce n’est que dans un deuxième temps qu’ils deviennent bilatéraux, mais ils restent toujours plus prononcés d’un côté que de l’autre.

La maladie se caractérise par l’association des trois symptômes principaux : tremblement, akinésie (lenteur des mouvements) et rigidité. Mais ces trois symptômes ne sont pas forcément tous présents en même temps, et sont d’intensité variable.

D’autres symptômes sont souvent associés :

· Baisse des capacités de mémoire,

· Troubles de l’attention,

· Ralentissement de la pensée,

· Troubles du sommeil (avec rêves agités),

· Perte de motivation voire un état dépressif

· Fatigue marquée avec somnolence,

· Diminution de l’odorat,

· Constipation

· Amaigrissement,

· Troubles de la déglutition

 

Maladie d’Alzheimer

C’est en 1906, qu’Aloïs Alzheimer découvre la maladie qui porte désormais son nom. Cette affection entraîne une disparition progressive des neurones dans les régions de notre cerveau qui gèrent certaines capacités comme la mémoire, le langage, le raisonnement ou encore l’attention.

En disparaissant, les neurones ne peuvent plus programmer efficacement un certain nombre de fonctions, réduisant peu à peu l’autonomie de la personne. Mais, si la maladie d’Alzheimer apparaît plus souvent chez les personnes âgées, elle n’est pas pour autant une conséquence normale du vieillissement ! On retrouve d’ailleurs cette maladie chez des personnes de plus en plus jeunes.

La maladie d’Alzheimer est souvent associée à la perte de mémoire. Et en effet, ce sont les neurones localisés dans la région de l’hippocampe, siège de la mémoire, qui sont atteints en premier. Mais au fur et à mesure de son évolution, d’autres zones du cerveau peuvent

être touchées, compliquant la capacité à communiquer, à réaliser plusieurs choses en même temps ou les actes de la vie quotidienne.

La maladie entraîne des lésions du système nerveux central, dues à un dysfonctionnement d’une protéine et à l’apparition de plaques dites « séniles ». Peu à peu, ces lésions se multiplient et envahissent les régions supérieures du cerveau. La maladie devient alors de plus en plus visible.

Les premiers signes qui peuvent alerter sont la perte de notion du temps, changement d’humeur fréquent, oubli d’évènements récents… D’autre signes, même s’ils ne sont pas nécessairement liés à un commencement de maladie, doivent néanmoins vous alerter :

· Pertes de mémoire (évènements récents)

· Difficultés croissantes pour accomplir des tâches quotidiennes (courses, conduite)

· Problèmes de langage (cherche ses mots)

· Désorientation dans le temps et dans l’espace

· Difficultés de raisonnement

· Chalenges pour effectuer des formalités administratives, gérer ses finances, rédiger un chèque ou encore appeler quelqu’un au téléphone.

· Pertes d’objets (déplacés dans des endroits insolites)

· Altération du jugement (tenue vestimentaire, achats démesurés)

· Modification du comportement (dépression, anxiété, irritabilité)

· Pertes de motivation

· Un changement de personnalité (indifférence)

 

Intoxication aux métaux lourds

Les dentistes holistiques en parlent depuis longtemps avec leurs confrères médecins et toxicologues. Il a pu être démontré que les personnes présentant une maladie d’Alzheimer ou de Parkinson avaient des taux de métaux lourds (Mercure, aluminium, Cadmium) dans les tissus nettement supérieurs à la moyenne.

En effet, les métaux lourds se fixent sur les récepteurs des cellules nerveuses empêchant ainsi leur bon fonctionnement. La présence de métaux lourds dans la bouche suite à de nombreux soins dentaires seraient donc en partie, en tout cas à prendre en compte, dans le traitement de fond de ces maladies (travaux du chercheur R. Picot).

Concernant le mercure contenu ans les amalgames dentaires, c’est au moment de la pose et surtout de la dépose (non sécurisée), que le patient ingère des doses massives de mercure. Ensuite tous les alliages métalliques qui constituent les obturations et prothèses dentaires sont soumis à une corrosion en bouche due à l’interaction de la salive avec les parties non homogènes des alliages. Cette corrosion a pour conséquence le passage important de métaux oxydés dans la salive. Ils sont ensuite avalés et ils se propagent ainsi dans l’organisme en passant la barrière intestinale et vont se fixer sur les cellules nerveuses.

 

La mastication

L’apprentissage de la mastication commence vers l’âge de 18 mois. Elle est déclenchée, stimulée par la présence de morceaux dans l’alimentation. La mastication participe à la

croissance harmonieuse des maxillaires, des parotides, des fosses nasales, des sinus et des orbites. Elle permet une bonne mise en place des fonctions bucco-faciales. Ainsi, la respiration se fait par le nez et l’oxygénation du cerveau est suffisante. La mastication chez l’enfant a été corrélée avec les facultés de concentration, d’attention et la mémoire.

Chez l’adulte, la mastication continue à jouer un rôle fondamental dans le processus de la mémoire et de la vivacité d’esprit. L’absence de dents non remplacées, des contacts entre les dents du haut et les dents du bas déséquilibrés, des prothèses amovibles mal adaptées tout cela participe à un inconfort majeur qui, en diminuant la capacité masticatoire, accélérerait le processus de vieillissement et de dégénération neuro végétatif (travaux de la fac dentaire de Clermont Ferrand). Des travaux sont en train de rechercher un lien probable entre les maladies d’Alzheimer, de Parkinson et les déficits de mastication. Les personnes atteintes de ces maladies auraient majoritairement une mastication inefficace.

 

Les bactéries

Des travaux récents de l’INSERM ont conclu avoir trouvé dans le cerveau de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer des bactéries d’origine gingivale et parodontale.

On savait déjà que la maladie parodontale pouvait provoquer des accouchements prématurés. Il a été trouvé des bactéries (porphyromonas gingivalis) dans le cerveau de patients atteints de démence. Cette bactérie est présente, à l’origine, dans les poches parodontales, lors de la parodontite qui est une maladie de la gencive. Le parodonte (tissu autour des racines dentaires) est le siège d’une prolifération bactérienne ayant pour origine la plaque dentaire et le tartre.

L’inflammation et l’infection des gencives détruisent l’os qui entoure la dent. Cela met en péril la dent qui se met à bouger et finira (sans traitement) par tomber.

Cette atteinte osseuse par des bactéries devient la porte d’entrée des bactéries dans l’organisme avec des conséquences bien plus nombreuses qu’on imagine. Entre-autres ces bactéries passent dans la circulation sanguine et vont se fixer dans le cerveau où elles vont bloquer les échanges nerveux, détruire les tissus et créer les conséquences que l’on retrouve dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.

 

Il serait donc important de veiller à soigner régulièrement ses dents tout au long de sa vie et surtout de mettre en place des contrôles et soins dentaires tous les 4 mois chez les personnes âgées. Prenez donc soin de vos dents et de vos gencives pour vivre longtemps en bonne santé et croquez la vie à pleines dents !

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